On en a peu parlé, mais une nouvelle « flottille internationale de la paix » faisait route vers la bande de Gaza avec pour mission d’apporter des médicaments aux habitants de cette gigantesque prison à ciel ouvert.
Le premier des trois bateaux qui composent cette flottille a été arraisonné ce dimanche 29 juillet et dirigé vers le port israélien d’Ashdod par la marine militaire israélienne. Ses 22 occupants ont été faits prisonniers. L’expédition comprend en tout 45 personnes de 15 nationalités différentes, dont plusieurs Juifs et Juives. Une fois de plus, ceci s’est passé en toute illégalité, dans les eaux internationales, à plus de 40 milles nautiques des côtes gazaouies.
Cette expédition était la sixième du genre organisée depuis 2008. Une seule, la première, était parvenue à bon port. En 2010, l’armée israélienne avait tué 10 militants turcs naviguant sur le Mavi Marmara.
Les deux millions d’habitants de la bande de Gaza sont victimes depuis 2007 d’un blocus des plus sévères, qui a généré de terribles pénuries en produits de première nécessité, parmi lesquels l’eau potable, l’électricité et les médicaments. Ceci constitue un crime de guerre contre lequel la « Communauté internationale » ne réagit pas. C’est ce qui pousse des membres de la « société civile » à agir, pacifiquement, avec les moyens dont ils disposent.
L’UPJB dit toute son admiration aux participants à cette « flottille de la liberté », maintenant détenus par l’État israélien.
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Sarah Katz est membre de l’Union juive française pour la paix – l’organisation sœur de l’UPJB. Pour écouter son témoignage, cliquer ici.
