Qui sommes-nous ?

L’UPJB est une association bruxelloise francophone qui se distingue et s’affirme par la combinaison des mots « juif » et « progressiste ».

Progressiste : parce qu’elle défend et transmet les valeurs fondatrices communes de la gauche (justice sociale, antiracisme, égalité des sexes, défense des services publics, anti autoritarisme…).

Juif : parce que l’UPJB constitue un lieu collectif au sein duquel une certaine forme de judéité peut se déployer, se débattre, s’inventer…

Quelles formes de judéité ?

Vis-à-vis de l’ensemble de la communauté juive organisée, l’UPJB est la seule association juive qui ne fonde pas son identité sur une allégeance à l’Etat d’Israël et, encore moins, à ses gouvernements successifs. Raison pour laquelle elle ne siège pas au sein du Comité de coordination des organisations juives de Belgique (CCOJB), organisation faitière de l’ensemble des organisations juives de Belgique, qui suppose pour en être membre « le soutien par tous les moyens appropriés à l’État d’israël ».

Dans le conflit israélo-palestinien, l’UPJB prône la justice et l’égalité pour les deux parties et la fin de l’occupation et de la colonisation par Israël des territoires palestiniens.

Au vu de son histoire et en mémoire du génocide des Juifs pendant la seconde Guerre mondiale, l’UPJB est particulièrement militante et sensible au sort réservé aux immigrations dans notre pays et, par-dessus tout, aux sans-papiers. Elle est d’une vigilance active face aux nationalismes racistes et excluants qui redressent la tête. Elle s’inquiète de la résurgence, parfois assassine, en Europe de l’antisémitisme et de la montée en puissance de l’islamophobie.

La judéité laïque revendiquée sur le plan culturel ne suppose pas l’unanimité des membres sur une identité commune mais une adhésion à un espace de liberté qui pourrait se résumer par le titre de l’un des premiers dossiers de sa revue Points Critiques : « Juifs comme bon nous semble ». C’est le sens du mot « Union ». De fait, l’UPJB propose un cadre d’échanges, de rencontres, de pensée et d’action à des Juifs qui désirent vivre activement cette part de leur identité au présent sans se soumettre à un quelconque dogme, ni politique ni religieux. L’UPJB aujourd’hui est à la fois un mouvement politique dans le sens large du terme et un centre culturel ouvert à tous.

C’est qui ?

A l’image de la troupe de théâtre de l’UPJB qui a joué « la cuisine de Babel », la population qui fréquente l’UPJB donne un bel aperçu de la dimension intergénérationnelle de la maison. Trois – si pas quatre – générations étaient sur scène. Il en va de même tout le long de la semaine dans notre maison du 61 de la rue de la victoire à Saint-Gilles où les âges se succèdent ou se mélangent au fil des jours.

Tous les samedis, avec l’UPJB-Jeunes, une centaine de jeunes et leurs moniteurs – de six à une vingtaine d’années – se réunissent au 61. Deux fois par an, ils partent au camp, en hiver et en été. L’esprit pédagogique s’inscrit dans les valeurs de l’ensemble de la maison.

Tous les jeudis après-midi, nos ainés – le club Sholem Aleïchem – se réunissent, joignant au plaisir de goûter ensemble une activité culturelle (conférence, film, le point sur l’actualité…).

Les activités culturelles et politiques publiques qui se tiennent généralement le vendredi soir s’adressent à tous les publics et sont organisées grâce à la commission culture. Elles ont généralement pour thématiques les questions qui peuvent enrichir les réflexions qui tournent du « P » ou du « J » de l’UPJB.

La chorale « rue de la victoire », qui répète tous les mercredis soirs, fait rayonner le répertoire des chants de luttes déclinés en plusieurs langues, de la Commune de Paris au Chant des partisans juifs en yiddish.

Tous les deux ans – selon un rendez-vous désormais incontournable –, l’UPJB convie la ville à son rituel bal yiddish dans une suite sans fin de danses collectives traditionnelles.

Mémoire vive

Equipe