AMNESTY INTERNATIONAL
Les groupes de défense des droits humains ont rapporté que les forces militaires israéliennes et les groupes armés palestiniens ont commis des crimes de guerre et violé le droit international pendant ces hostilités. Aucune des deux parties n’a mené d’enquête crédible et indépendante sur les auteurs. Du côté israelien, les investigations se sont concentrées sur les incidents spécifiques que l’autorité militaire considère comme « exceptionnels ». Seuls trois soldats israéliens ont été inculpés d’infractions pénales pour pillage et entrave à enquête. Du côté du Hamas, à Gaza, l’enquête ne couvre pas les tirs de mortiers et de roquettes non guidés sur des zones civiles en Israël. De plus, les groupes armées liés au Hamas qui ont enlèvé, torturé et exécuté sans procès des Palestiniens de Gaza accusés de « collaborer » avec Israël ne font l’objet d’aucune enquête.
Deux ans après l’opération « Bordure protectrice », les victimes des deux côtés sont donc encore en attente de justice. Appelez toutes les autorités compétentes à coopérer pleinement afin que de véritables enquêtes indépendantes soient menées au sein de l’armée israélienne, du Hamas et du gouvernement palestinien, avec, si nécéssaire, la participation de la Cour pénale internationale.