« Dibbouks »

par Irène Kaufer

En visioconférence (vous trouverez tous les détails pratiques sur le site de la Maison de la Culture Juive)

Et si ma soeur disparue pendant la guerre était vivante ?
C’est décidé, la narratrice part à la recherche de cette soeur.
Un roman plein d’humour sur un sujet sensible.
Née à Cracovie (Pologne) de parents survivants de la Shoah,
Irène Kaufer est arrivée en Belgique en 1958. Militante féministe
et syndicale, elle est désormais retraitée et coule des jours heureux
entre son chat, son ordinateur, ses livres, ses révoltes et ses écrits.

Dans la croyance populaire juive, le dibbouk est l’âme d’un mort qui vient s’incarner dans
le corps d’un vivant. Et dans Dibbouks, la narratrice est obsédée, à la mort de son père, par une quête familiale. Rescapé de la Shoah, ce père a laissé un film témoignage dans lequel il raconte que la fille qu’il a eue avant la guerre a « disparu » en déportation.
« Disparue » en déportation. Est-elle morte ? se demande alors la narratrice avant de se
laisser peu à peu envahir par le dibbouk de cette soeur. Elle n’a de cesse, dès lors, de
retrouver Mariette.

Il est presque huit heures.
– Mon père m’aurait grondée, sourit Mariette. Chez nous on se levait tôt, même le dimanche, même pendant les vacances. Je pense à mon père à moi qui, même après avoir pris sa retraite, réglait le réveil sur cinq heures trente et, après avoir préparé le petit déjeuner, nettoyé la cuisine, soigné quelques petits bobos, réveillait ma mère à sept heures, puis tournait en rond le reste de la journée.

Née à Cracovie (Pologne) de parents survivants de la Shoah, Irène Kaufer est arrivée en Belgique en 1958. Militante féministe et syndicale, elle est désormais retraitée et coule des jours heureux entre son chat, son ordinateur, ses livres, ses révoltes et ses écrits.