Il y en a partout dans le monde. Pourquoi ? Les regarde-t-on vraiment bien ? Elles ont des histoires, comme des histoires dans l’Histoire. Nombreux exemples, ne serait-ce qu’en Belgique… Avec des retombées jusqu’à nos jours.
Promenade parmi les statues. Des statues, des monuments (commémoratifs ou autres) sont parsemés dans les villes, les villages et parfois en rase campagne. Ce n’est pas du tout le fait du hasard. Ils sont en très grand nombre et même en nombre croissant, malgré des disparitions discrètes, des vols, des destructions volontaires, des « déboulonnages » etc.
Pourquoi ? L’histoire de ces « objets » présente de nombreux intérêts. Œuvres d’art public et/ou édifices de glorification (de présumés grands hommes, d’artistes, de scientifiques, de travailleurs, de héros et de victimes, etc.), installations voulues durables pour l’embellissement des cités, ou mobilier urbain divertissant et éphémère, la plus grande variété est de mise dans cet ensemble disparate. Disparate mais instructif pour mieux connaître les engouements successifs et accumulés (de toute nature), les conflits idéologiques et les objectifs « didactiques » qui ont animé et remuent encore nos sociétés. Y compris les hantises antisémites, racistes, colonialistes. Une invitation à un bref parcours, parfois anecdotique en apparence, à la découverte de cet ensemble de bronzes et de pierres. Principalement en Belgique, de la fin du XVIIIe s. à nos jours. Avec projections lumineuses.
Buste du Général Emile Storms (1846-1918). Œuvre de Marnix D’Haveloose. En bronze, inauguré en 1921 au square de Meeûs à Ixelles. Dérobé en 1943. En marbre, nouvelle inauguration en 1948. Aspergé de peinture rouge en 2020 et enlevé le 30 juin 2022.
