À l’occasion du Mois du Doc, l’UPJB a mobilisé toutes ses commissions pour vous offrir, tout au long du mois de novembre, une programmation composée de films documentaires belges qui sauront vous faire rire, vous toucher et vous émouvoir.
Le Club Sholem Aleïchem a laissé carte blanche à Karine de Villers pour animer les débats qui suivront les projections, lors de deux après-midi de novembre (les 14 et 28).
Ce 28 novembre à 15:00, place à deux courts-métrages : Alice et moi et Arbres.
Alice et moi, de Micha Wald – 19 min – 2004. Un court-métrage entre fiction et documentaire, avec Bella Wajnberg (entre autres).
En présence du réalisateur Micha Wald, enfant de la maison et introduction par Karine de Villers.
Simon, trente ans, est peu sûr de lui. Aujourd’hui, il doit conduire sa vieille tante Mala à la mer, en compagnie de Lydia et Colette, deux amies de Mala. Pendant le trajet, Alice, sa petite amie, lui téléphone et ils se disputent. En bonnes grand-mères juives, les trois femmes s’immiscent petit à petit dans l’histoire de Simon ce qui, bien sûr, n’arrange rien à la situation. Et cela prendra vite une tournure dramatique ! Un court-métrage d’une grande poésie jouant sur la fragilité et la maladresse des situations et des personnages.
Arbres, de Jean-Benoît Ugeux – 23 min – 2022. Introduction par Karine de Villers.
Un beau jour, l’arbre est considéré comme mature. En tout cas, il est exploitable pour l’industrie. Alors on le marque et puis on le coupe. À la tronçonneuse ou à l’abatteuse, c’est selon. Et puis il devient de la biomasse, des palettes, des panneaux, des pellets, des cagettes, de la pâte à papier pour imprimer les promotions du Lidl. Mais quel profit l’homme retire-t-il des peines qu’il se donne sous le soleil ?
Le film approche le réel avec la poésie comme clé de lecture faisant apparaître l’invisible à travers le visible ouvrant un horizon ou un mystère qui invite à aller au-delà du premier regard.
Tarif : 7 euros.