Par Tessa Parzenczewski, chroniqueuse littéraire à Points Critiques.Une écriture dépouillée, tout en finesse, un regard sans complaisance, parfois ironique, qui nous restitue le roman familial et évoque aussi, sans jamais élever la voix, les événements dramatiques qui ont émaillé la vie de l’auteure : la persécution raciale, la lutte antifasciste, et la tragédie suprême : la mort en 1944, sous la torture, dans une prison romaine, de son mari, Leone Ginzburg.
Conjointement, toute l’effervescence de la vie culturelle à Turin, des années 30 à l’après-guerre, imprègne les écrits de Natalia Ginzburg (1916 – 1991), une vie culturelle où les éditions Einaudi, créées par Giulio Einaudi avec la collaboration de Leone Ginzburg et où s’impliqueront Cesare Pavese, Italo Calvino et Natalia elle-même, joueront un rôle capital.
Des Mots de la tribu à Tous nos hiers, en passant par Les petites vertus, sans oublier ses œuvres théâtrales, retour sur une écrivaine majeure, une personnalité attachante, à découvrir.
Nous rappelons que tou·te·s les participant·e·s sont tenu·e·s de respecter les précautions sanitaires suivantes :
- port du masque obligatoire pour tout le monde lors des déplacements dans le local;
- respect des distances ;
- se désinfecter les mains à l’entrée avec le gel qui sera mis à disposition ;
Si vous avez le moindre symptôme, nous vous demandons de rester chez vous.