Le 18 mai de 18 à 20 heures, la Plateforme Palestine Watermael-Boitsfort et le Comité belge de soutien au peuple sahraoui ont le plaisir de vous inviter à une visio-conférence « Palestine et Sahara occidental : les deux dernière colonies occupées », mettant en évidence ce qui les rapproche et les différencie.
Pour assister à cette soirée organisée avec le soutien de La Vénerie et des Amis de Monde diplomatique Belgique, votre inscription est nécessaire via l’adresse mail comitebelge.saharaoccidental@gmail.com.
Programme :
-Les mouvements de solidarité avec les peuples palestinien et sahraoui : Pierre Galand, Président du Comité belge de soutien au peuple sahraoui, et de l’Association Belgo- Palestinienne
– La cause sahraouie et palestinienne : vidéos d’introduction
– La question sahraouie et la « Marche verte » : Omar Mih, Représentant du Front Polisario en Belgique
– Les questions sahraouie et palestinienne dans le droit international : Eric David, Professeur émérite de droit international à l’ULB
« Ancienne colonie espagnole, territoire revendiqué à la fois par le Maroc, la Mauritanie et par la République arabe sahraouie démocratique (RASD) proclamée par le Front Polisario (Front populaire de Libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro) en 1976 ».
« Depuis 1979 (année de la signature du traité de paix entre le Front Polisario et la Mauritanie) le Maroc occupe et contrôle 80% du territoire tandis que le Front Polisario en contrôle 20% laissés par le Maroc derrière un longue mur militaire de sable, le mur de la honte de deux mille sept cents vingt kilomètres de long », avec environ 6 millions de mines antipersonnelles implantées tout au long du mur par l’armée marocaine. Cette zone est considérée aujourd’hui parmi les zones les plus dangereuses du monde. L’histoire est en réalité plus complexe et mouvementée.
Un référendum sur l’autodétermination des peuples promis au peuple sahraoui par l’ONU en 1960, et en 1991, n’a jamais été organisé. Suite à la « marche verte » en 1975, le Maroc envahit la région. Une guerre s’en suit, avec son lot de bombes au Napalm sur la population civile sahraouie, de prisonniers, de réfugiés et de morts.