Le vendredi 4 février, Mario Brenta et Karine de Villers viendront parler de leur travail cinématographique dans le cadre du cycle consacré au cinéma documentaire Des deux côtés de la caméra (programme complet : ici). Cette rencontre a lieu en prélude à la projection de leur film Îles (Isole) le dimanche 6 février à l’UPJB.
Mario Brenta, né à Venise, fait ses débuts dans le monde du cinéma en tant qu’assistant réalisateur d’Eriprando Visconti en 1962. Il réalise Vermisat (1974) suivi de Maicol (1988) et Barnabo delle montagne (1994), adapté du roman éponyme de Dino Buzzati, tous sélectionnés et primés dans les plus grands festials de cinéma dont Cannes, Venise et Berlin. Sa rencontre la plus importante a sans doute été celle d’Ermanno Olmi, auquel il a consacré un documentaire en 1981 : « Effetto Olmi ». Mario Brenta a été co-fondateur avec Ermanno Olmi d’Ipotesi Cinema, un laboratoire-école cinématographique qu’il a dirigé pendant plus de vingt ans. Il est professeur de langage cinématographique à l’université de Padoue et collabore en tant que visiting professor dans diverses universités et écoles de cinéma italiennes et étrangères.
Karine de Villers, Née à Quito (Equateur), anthropologue et cinéaste, Karine de Villers signe en 1990 son premier documentaire Je suis votre voisin qui obtient le FIPA d’Or à Cannes. Elle poursuit dans cette lignée avec Le Petit Château (1999), Comme je la vois (2001), Luc de Heusch. Une pensée sauvage (2007). Après avoir longtemps travaillé à la diffusion du cinéma belge au CBA (Centre de l’Audio visuel à Bruxelles, Karine de Villers anime plusieurs ateliers et séminaires dans des festivals, écoles et associations culturelles.
A partir de 2010, Karine de Villers et Mario Brenta construisent une œuvre commune: Calle de la Pietà (2010),Agnus Dei (2012), Corps à Corps (2014), Black Light (2015), Delta Park (2016), Le Sourire du Chat (2019), Vanitas (2020), et dernièrement Îles (2021).
