Gaza: massacre sur la frontière

Vendredi 30 mars, des dizaines de milliers de Palestinien·ne·s ont manifesté à quelques mètres de la clôture qui les sépare d’Israël, à la frontière de la bande de Gaza. La «Journée de la Terre » commémore chaque 30 mars le souvenir la violente répression qui avait, en 1976, provoqué la mort de six Arabes israéliens et fait des centaines de blessé·e·s lors d’une manifestation contre la confiscation des terres palestiniennes en 1948. Un souvenir particulièrement vivace à Gaza où 70% des deux millions d’habitant·e·s sont considérés comme des réfugiés par l’UNRWA, l’agence des Nations Unies qui leur est consacrée. Les manifestant·e·s réclamaient en outre la fin du blocus de Gaza.

Ce vendredi 30 mars, les Palestinien·ne·s manifestaient pour leur droit au retour. L’armée israélienne a tiré sur les participant·e·s à balles réelles et s’est servie de drones pour les asperger de gaz lacrymogène. Ce jour-là, au moins 16 Palestinien·ne·s ont été tué·e·s et plus de 1 400 ont été blessé·e·s.

Aujourd’hui, le nombre de morts s’élève à 20 personnes et de nouveaux rassemblements sont prévus le long de la frontière. Malgré les protestations des Nations Unies et de l’Union Européenne, les consignes de tir sont restées les mêmes.
Cette répression brutale et complètement disproportionnée représente la réponse de l’Etat d’Israël face à la revendication d’un droit fondamental, en accord avec le droit international.

Aujourd’hui encore, l’UPJB soutient les Palestinien·ne·s en lutte.