À l’heure d’une nécessité absolue de déployer des contre-discours (et des contre-conduites!) à même d’ébranler l’offensive réactionnaire de #Arizona, Pascal De Gendt a eu le courage d’écouter longuement Youri Lou Vertongen, membre de la commission Migrations et Solidarités de l’UPJB, et de synthétiser son propos dans un entretien de 16 pages pour le Sireas-Sasb-Fae asbls.
Plus j’avance dans mes travaux, plus je me rends compte que l’exclusion des sans-papiers résulte de la rencontre entre une logique d’exploitation capitaliste, qui nécessite de maintenir ces personnes dans un système d’exploitation économique, et une logique xénophobe, qui vise à rejeter celles et ceux qui n’ont pas la même culture que le corps dominant en Belgique hors du corps social.
L’objectif est de les reléguer dans une sorte de sous-catégorie : idéalement à l’extérieur des frontières, ou, s’ils les ont déjà franchies, dans des espaces où ils n’ont pas voix au chapitre. (…) Or, les partisan·e·s de la régularisation ne trouvent jamais la bonne parade. Ils et elles choisissent de se concentrer sur l’un de ces discours alors qu’il faudrait parvenir à la fois à déjouer le système d’exploitation socio-économique dont ces personnes sont victimes et à contredire le logiciel xénophobe qui tend à maintenir les étranger·ère·s en dehors de nos frontières.
L’objectif est de les reléguer dans une sorte de sous-catégorie : idéalement à l’extérieur des frontières, ou, s’ils les ont déjà franchies, dans des espaces où ils n’ont pas voix au chapitre. (…) Or, les partisan·e·s de la régularisation ne trouvent jamais la bonne parade. Ils et elles choisissent de se concentrer sur l’un de ces discours alors qu’il faudrait parvenir à la fois à déjouer le système d’exploitation socio-économique dont ces personnes sont victimes et à contredire le logiciel xénophobe qui tend à maintenir les étranger·ère·s en dehors de nos frontières.
Papiers pour tous!