Ce samedi 14 octobre, nous n’irons pas danser. Nous avons décidé de reporter à plus tard notre fameux Bal Yiddish. La porte de la Maison Haute à Boitsfort restera fermée, la salle dans l’obscurité.
L’horreur absolue commise par le Hamas à l’encontre de la population civile israélienne, de façon indiscriminée, nous envahit et nous bouleverse en profondeur. Et le tapis de bombes larguées sur Gaza et sa population par l’armée israélienne ne fait qu’ajouter de la tristesse à la tristesse.
Par delà toute conviction, rien ne saurait justifier ces déferlements de haine.
Certain·es d’entre nous, par liens familiaux, ou amicaux, sont sans doute atteint·es dans leur chair. Nous sommes tout·es dans l’inquiétude des évènements actuels, futurs.
Nous sommes aussi préoccupé·es des répercussions dans les communautés juives dans le monde, et à Bruxelles.
Pour autant, faut-il ne rien faire ? Rester désemparés et prisonniers de cette tragédie ?
Il se fait que les activités de l’UPJB ce trimestre ont pour thématique « Créer c’est résister ».
Alors à la mort, opposons la vie. Non, nous ne ferons pas la fête mais oui, nous avons besoin de nous réunir, de nous parler, de chanter ensemble, de nous toucher.
Notre UPJB ne cultive pas l’unanimité ? Faisons de notre maison rue de la Victoire une ruche qui bourdonne d’expressions diverses, d’une alvéole à l’autre.