APPEL A LA SOLIDARITE du Collectif des Chauffeurs et conductrices de la STIB en procès pour défendre le droit de retrait :
Si la STIB a choisi un puissant cabinet d’avocats qui sera payé par les contribuables bruxellois, nous avons besoin de 10.000 euros pour rendre cette procédure « gratuite » pour les travailleur·ses qui ont le courage d’aller en justice avec l’avocate spécialisée en droit du travail en Belgique, Maître Sophie Remouchamps.
Nous avons déjà reçu 4000 euros de soutien financier, dont 1400 euros de SOLIDAIRES et SUD RAIL en France.
Si vous aussi vous voulez nous soutenir, il n’est pas trop tard :
· En faisant un don à notre Collectif des Agents sur le compte N° BE71 0837 4799 3069, avec la communication libre « Droit de retrait STIB ».
· En relayant cet appel à la solidarité, et les différentes informations disponibles sur notre page facebook, auprès de vos délégués, collègues, amis, proches, famille…
· Voici le lien : https://www.facebook.com/Collectif-pour-le-respect-du-droit-de-retrait-110064994220661
Pour tous compléments d’information, vous pouvez aussi nous contacter sur soutien.droit.retrait@gmail.com
Du 11 au 17 mai dernier, en pleine première vague du Covid, quelque 1300 membres du personnel de conduite de la STIB ont refusé de travailler. Ils et elles protestaient contre l’assouplissement des mesures de précaution décidé par la direction.
Cette action collective a été menée au nom du “droit de retrait” contre un danger grave et imminent. C’est un droit resté pratiquement inappliqué en Belgique même s’il existe depuis plusieurs décennies ! En protégeant leur santé les agent·es de la STIB protégeaient également les usager·es des transports en commun et ouvraient la voie à la reconnaissance du droit de retrait pour l’ensemble des travailleur·ses. En représailles, la STIB a retiré une partie de leur salaire et a adopté des codes d’absence injustifiée.
Un collectif formé par plus de 215 agent·es la STIB a décidé de porter l’affaire devant le tribunal du travail de Bruxelles pour faire reconnaître ce droit important permettant de défendre la vie et la santé quand les mesures de prévention adéquates ne sont pas mises en place. Ce procès a commencé le 4 janvier 2021.
Le 15 janvier, nous accueillions Oliver Rittweger de Moor, délégué syndical au CPPT et un des animateurs du collectif de la STIB, et Sophie Remouchamps, avocate des travailleurs.