Attentats de Bruxelles

Nos pensées vont d’abord aux victimes et à leurs entourages.

L’idéologie mortelle qui a présidé aux attentats est à l’exact opposé du Bruxelles que nous aimons, multiculturelle, inventive, vivante.
Nous ne voudrions pas que, désormais, ses habitants se replient et se regardent en chiens de faïence, se méfiant les uns des autres.
Les attentats ont tué indistinctement.
Plus que jamais, il faut mettre en oeuvre des politiques qui inventent des dispositifs de rencontres, de dialogues, de mélanges, qui mettent l’accent sur la connaissance des récits singuliers qui composent notre aventure urbaine pour en faire une geste collective.

Il nous importe aussi que des voix revendiquées comme musulmanes se soient manifestées publiquement en proclamant « pas en notre nom », contribuant ainsi à donner à notre ville le sentiment d’un « nous » solidaire.